Juger Quelqu'un Qui A Prié En Portant Un Vêtement Impur Par Erreur - L'islam pour les musulmans - Camerville

Quelle est la règle sur la prière si un musulman porte involontairement des vêtements impurs (najis) tels qu'un thobe ou une chemise pendant la prière, en raison d'un oubli ? Faut-il ou non répéter la prière ?

Louange à Allah.

Si un homme ou une femme musulmane prie dans un vêtement sur lequel il y a une impureté (najasah), que ce vêtement soit un pantalon, une chemise, une ceinture (izar), un pull ou autre chose, et qu'il ne s'en souvienne qu'après il avait fini de prier, alors sa prière est valide selon l'opinion correcte. Il en va de même s'il prie en portant un vêtement impur, mais ne s'en rend compte qu'après avoir fini de prier. S'il l'ignorait, c'est aussi une excuse, comme l'oubli. Donc s'il prie dans un vêtement impur parce qu'il l'a oublié ou qu'il ne s'en est pas rendu compte jusqu'à ce qu'il ait fini sa prière, alors sa prière est valide, car un jour le Messager (Bénédiction et salut soient sur lui) a prié en portant des chaussures sur lesquelles il y avait était de la saleté. Jibril l'a informé de cela, alors il les a enlevées et il n'a pas répété la première partie de sa prière ; il continua plutôt sa prière. Cela indique que la première partie de la prière était valide. La même chose s'applique si une personne ne s'en rend compte qu'après avoir terminé sa prière ; sa prière est valide à cause de ce hadith.

La même chose s'applique à celui qui oublie, et la même chose s'applique à celui qui termine sa prière et l'achève, parce qu'il a oublié ou ignorait qu'il y avait une impureté sur son vêtement ou ses chaussures. Dans ce cas, la prière est valide, mais s'il s'en souvient pendant sa prière et qu'il enlève ce vêtement, sa prière est toujours valide, car le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) a enlevé ses chaussures, alors il poursuivi sa prière. Donc, s'il y a une impureté sur le bisht (abayah ou vêtement extérieur) d'une personne ou sur sa ghutrah ou sur son izar, et qu'il l'enlève, mais qu'il porte toujours un vêtement qui couvre sa 'awrah, et il enlève l'izar ou un pantalon sur lequel il y a tout de suite une impureté, sa prière est toujours valable. Fin de citation.

Cheikh 'Abd al-'Aziz ibn Baz (qu'Allah lui fasse miséricorde) - Fatawa Nur 'ala ad-Darb (2/655).