Le chanteur emblématique Petit Pays exprime son point de vue sur l'organisation prochaine du concert de Fally Ipupa au Cameroun, suscitant ainsi une réflexion profonde sur la reconnaissance et le soutien envers les artistes locaux. Alors que l'événement de Fally Ipupa génère des discussions passionnées, Petit Pays soulève des questions importantes concernant la valorisation des talents nationaux et le manque de soutien pour ses propres projets.
Dans une déclaration récente, Petit Pays met en lumière la disparité frappante des cachets entre artistes étrangers et locaux, soulignant le cachet de 50 millions de FCFA alloué à Fally Ipupa par rapport aux modestes 2 millions de FCFA accordés à Ben Decca, qui se produit dans son propre pays. Cette observation suscite des réflexions sur la fierté nationale et l'appréciation du travail des artistes locaux, tout en saluant les contributeurs de l'industrie du divertissement camerounaise, tels que les DJ, les promoteurs de boîtes de nuit, de snacks et de bars, ainsi que les médias locaux.
Petit Pays ne manque pas de souligner les réalisations notables du Cameroun dans le domaine musical, mettant en avant plus de 200 jeunes formés dans son écurie, les Sans Visas. Cependant, il pointe également du doigt un incident récent où un concert prévu au stade Japoma a été reporté, apparemment en raison d'un manque de parrainage pour célébrer les 40 ans d'une figure majeure de l'histoire musicale camerounaise.
Le chanteur pose une question percutante : pourquoi le pays de Petit Pays, qui détient des records impressionnants, éprouve-t-il des difficultés à obtenir le soutien financier et la reconnaissance qu'il mérite pour ses projets majeurs ? Cette interrogation soulève des préoccupations plus larges sur le manque de soutien institutionnel et de reconnaissance des artistes nationaux qui ont contribué de manière significative à l'industrie musicale camerounaise.
Alors que le débat sur la répartition des ressources et le soutien aux artistes locaux prend de l'ampleur, il est crucial de se demander comment les pouvoirs publics et les entreprises peuvent mieux valoriser et promouvoir les talents locaux. Comment peut-on assurer une juste reconnaissance et rémunération pour les artistes nationaux qui ont marqué l'histoire musicale du pays ? Enfin, comment les différentes parties prenantes de l'industrie culturelle peuvent-elles collaborer de manière plus étroite pour promouvoir et préserver la richesse du patrimoine musical camerounais ?
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