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Vendredi, 15 Novembre 2024 à 4:43

Massacre De Mamfe: Une Ong Met En Cause Les Séparatistes Anglophones - Faits Divers - Camerville

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RomeoCameroun RomeoCameroun le 7 novembre 2023 à 7:30

Le lundi 6 novembre 2023, un horrible massacre a secoué le village d'Egbekaw, situé dans l'Arrondissement de Mamfe, région du Sud-Ouest, au Cameroun. Près de 40 personnes ont été froidement assassinées vers 3h45 du matin. Les victimes étaient pour la plupart endormies au moment de l'attaque, et celles qui ont tenté de s'enfuir ont été abattues à bout portant. Ce crime atroce a suscité l'indignation et l'horreur, mettant en lumière la violence continue qui sévit dans certaines régions du Cameroun.

Selon l'ONG Mandela Center International, cette tuerie massive a été perpétrée par des groupes armés non étatiques qui opèrent dans la région. L'explication avancée par l'ONG est que ces groupes armés séparatistes soupçonnent les populations civiles locales de collaborer avec les forces armées gouvernementales ou de signaler l'emplacement de leurs camps d'entraînement ou de regroupement. Cette suspicion aurait conduit à cette brutale attaque contre des civils sans défense.

L'ONG Mandela Center International a clairement condamné cet acte odieux et rappelé les obligations légales en matière de conflits armés. Selon l'article 13 (2) du Protocole additionnel aux Conventions de Genève du 12 août 1949 relatif à la protection des victimes des conflits armés non internationaux (Protocole II), il est interdit de s'en prendre à la population civile en tant que telle, et les actes ou menaces de violence visant principalement à répandre la terreur parmi la population civile sont prohibés.

L'ONG a également rappelé au gouvernement camerounais son obligation "absolue" de respecter et de faire respecter le droit à la vie, conformément au droit international des droits de l'homme. Cette obligation s'applique également aux groupes armés séparatistes, soulignant ainsi l'importance de protéger la vie des civils, même dans le contexte de conflits internes.

Cette tragédie soulève de nombreuses questions sur la situation au Cameroun et sur la manière dont les conflits internes et les groupes armés non étatiques continuent de menacer la vie et la sécurité des civils. Comment les autorités camerounaises et la communauté internationale peuvent-elles travailler ensemble pour mettre un terme à cette violence persistante ? Quelles sont les mesures à prendre pour protéger les populations civiles vivant dans des zones de conflit et prévenir de tels massacres à l'avenir ? Ces questions restent essentielles pour assurer la stabilité et la sécurité dans la région.

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Image de Faits Divers. Le lundi 6 novembre 2023, un horrible massacre a secoué le village d'Egbekaw, situé dans l'Arrondissement de Mamfe, région du Sud-Ouest, au Cameroun. Près de 40 personnes ont été froidement assassinées vers 3h45 du matin. Les victimes étaient pour la plupart endormies au moment de l'attaque, et celles qui ont tenté de s'enfuir ont été abattues à bout portant. Ce crime atroce a suscité l'indignation et l'horreur, mettant en lumière la violence continue qui sévit dans certaines régions du Cameroun. Selon l'ONG Mandela Center International, cette tuerie massive a été perpétrée par des groupes armés non étatiques qui opèrent dans la région. L'explication avancée par l'ONG est que ces groupes armés séparatistes soupçonnent les populations civiles locales de collaborer avec les forces armées gouvernementales ou de signaler l'emplacement de leurs camps d'entraînement ou de regroupement. Cette suspicion aurait conduit à cette brutale attaque contre des civils sans défense. L'ONG Mandela Center International a clairement condamné cet acte odieux et rappelé les obligations légales en matière de conflits armés. Selon l'article 13 (2) du Protocole additionnel aux Conventions de Genève du 12 août 1949 relatif à la protection des victimes des conflits armés non internationaux (Protocole II), il est interdit de s'en prendre à la population civile en tant que telle, et les actes ou menaces de violence visant principalement à répandre la terreur parmi la population civile sont prohibés. L'ONG a également rappelé au gouvernement camerounais son obligation "absolue" de respecter et de faire respecter le droit à la vie, conformément au droit international des droits de l'homme. Cette obligation s'applique également aux groupes armés séparatistes, soulignant ainsi l'importance de protéger la vie des civils, même dans le contexte de conflits internes. Cette tragédie soulève de nombreuses questions sur la situation au Cameroun et sur la manière dont les conflits internes et les groupes armés non étatiques continuent de menacer la vie et la sécurité des civils. Comment les autorités camerounaises et la communauté internationale peuvent-elles travailler ensemble pour mettre un terme à cette violence persistante ? Quelles sont les mesures à prendre pour protéger les populations civiles vivant dans des zones de conflit et prévenir de tels massacres à l'avenir ? Ces questions restent essentielles pour assurer la stabilité et la sécurité dans la région.

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