Un acte d'horreur indicible a secoué la communauté de Njinjou 2, à Melong, dans le département de Moungo, région du Littoral, au Cameroun. Guillen Kengne, un père de famille âgé de 25 ans, a commis un acte abominable en décapitant sa propre fille âgée de seulement 2 ans dans un acte qui évoque des éléments sacrificiels. Les images choquantes de cet acte abominable ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux, laissant la communauté et le pays sous le choc.
Le crime odieux a eu lieu le jeudi 13 octobre 2023, plongeant la famille et la communauté dans un état de choc et d'incompréhension. Guillen Kengne avait demandé à ce que sa fille soit lavée et habillée, apparemment sans éveiller de soupçons. Il s'est ensuite rendu à l'arrière-cour de sa maison, où il a commis l'acte atroce.
Selon les témoignages des proches, des cris ont soudainement éclaté à l'arrière de la maison, alertant les membres de la famille qui se sont précipités pour découvrir l'indicible. Guillen avait ouvert le crâne et le cou de sa propre fille à l'aide d'une machette, qu'il avait soigneusement dissimulée dans les plantations de bananiers. L'horreur de la scène a plongé les témoins dans un silence de stupeur. La famille était déjà en deuil en raison du décès de la mère de Guillen, survenu deux semaines plus tôt, et l'ajout de cette tragédie inimaginable a accentué la douleur et la perplexité.
Après avoir commis cet acte barbare, Guillen Kengne est resté silencieux, refusant de fournir des explications. Les membres de la famille et la communauté ont cherché à comprendre ce qui avait pu motiver un tel crime. Ils ont révélé que Guillen exprimait fréquemment sa détermination à ne pas mourir dans la pauvreté, même s'il devait "tuer quelqu'un" pour atteindre ses objectifs financiers.
Les déclarations de Philippe Nifouet, le frère aîné du meurtrier, ont révélé que Guillen Kengne avait longtemps manifesté un désir insatiable de richesse, allant jusqu'à exprimer des regrets d'être né dans la pauvreté. Cette révélation soulève des questions sur les pressions sociales et économiques qui peuvent conduire à de tels actes de désespoir.
La tragédie de Njinjou 2 à Melong suscite des inquiétudes et des interrogations profondes dans la société camerounaise. Elle met en lumière la nécessité de sensibiliser aux problèmes de santé mentale et de mieux comprendre les facteurs qui peuvent conduire à de tels actes extrêmes. Comment la société peut-elle réagir de manière préventive pour identifier et aider ceux qui se trouvent dans des situations de désespoir financier ? Comment peut-on aborder les problèmes de pression sociale et d'aspiration à la richesse sans précipiter des individus vulnérables vers des actes aussi tragiques ? La question qui demeure est donc la suivante : comment la société peut-elle prévenir de tels actes de désespoir et aider ceux qui luttent pour surmonter les défis économiques et sociaux ?
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